Sur une idée de notre Copain François CONSTANT, voici le texte, lu à trois voix, de l'hommage rendu par "Les Copains d'alors" lors des funérailles de Paul, ce 31 mai 2018.

 

Hommage des « Copains d’alors » à leur Copain Paul Duflot, 2018 mai 31)


 

Pleurez Pierrots, poètes et chats noirs …
La lune est morte…  La lune est morte ce soir !

 

Paul a chanté avec nous. Sa belle voix de basse a charmé les Copains d’alors comme elle a charmé le public. Il était vraiment des nôtres, partageant nos valeurs, notre envie de chanter la vie sous tous ses aspects. Sa volonté était d’offrir aux spectateurs, à travers un travail de qualité, un bon moment de détente, un regard positif sur la vie, une invitation à être heureux !

 Nous lui rendons hommage avec quelques paroles de notre répertoire.

On le sait, Paul et les siens le savent mieux encore, la vie est un combat…

Rêver un impossible rêve

Porter le chagrin des départs

Brûler d’une possible fièvre

Partir où personne ne part…

Pour atteindre, à s’en écarteler,

Pour atteindre, aujourd’hui, l’inaccessible étoile !

On a beau le savoir, le dire, le chanter…

Même en courant, plus vite que le vent, plus vite que le temps

Même en volant, je n’aurai pas le temps, pas le temps

J’ouvre tout grand mon cœur, j’aime de tous mes yeux

C’est trop peu pour tant de cœurs et tant de fleurs …

Et pour aimer comme l’on doit aimer quand on aime vraiment

Même en cent ans, je n’aurai pas le temps, pas le temps.

Alors, la colère, le doute grondent en nous…Et c’est légitime !

J’ai dans la voix certains soirs quelque chose qui crie.

Mélange d’un chant barbare et de mélancolies

Des colères monumentales que les vents m’ont soufflées

L’envie de remettre à l’heure les horloges de ma vie

Aimer à perdre la raison, aimer à n’en savoir que dire

A n’avoir que toi d’horizon et ne connaître de saisons que par la douleur du partir…

Que serais-je sans toi que cette heure arrêtée au cadran de la montre ?

Que serais-je sans toi que ce balbutiement ? 

Mais la vie de Paul, sa manière de se battre, d’être en projet nous invite à l’espoir…

Il faut aussi savoir garder pour prisonnière la petite fleur de l’espoir

Chante la mélodie qui berça mon cœur

Chantent les souvenirs de ma tendre enfance

Chantent tous les beaux jours à jamais enfuis

Pouvoir encore regarder, pouvoir encore écouter

Et surtout pouvoir chanter que « c’est beau la vie ! »

Oserions-nous penser que Paul, là où il est, est prêt, avec nous à chanter :

« Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux … »

« Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux … »

Mais, Paul, c’est pas facile de se dire adieu ! Allez,

Salut !